Éditions GOPE, 14.5 x 20.5 cm, 582 pages, illustrations noir et blanc, ISBN 979-10-91328-16-6, 29.40 €

mardi 2 mai 2017

Sommaire

  • Historique de la police et des triades hongkongaises, pour donner les clés contextuelles et historiques au lecteur peu familier de cet univers ;
  • Les débuts du polar hongkongais moderne : sur la difficulté du genre à éclore à cause de la censure coloniale britannique et comment l’arrivée d’une génération nouvelle de cinéastes (intitulée « Nouvelle Vague » en référence à leurs homologues français) permit au genre de trouver ses marques ;

  • Dirty Danny : sur le cas de l’acteur Danny Lee qui passa une grande partie de sa carrière à jouer un personnage de policier brutal au point d’être confondu avec son personnage ;

  • Le polar martial et la surenchère des cascades : sur la manière dont les stars du film d’arts martiaux s’adaptèrent aux nouveaux standards du polar pour se réinventer et conserver l’intérêt du public ;

  • Le Girls with Guns : sur l’étonnante mode des polars d’action mettant en scène des héroïnes fortes bataillant contre le crime et sur les stéréotypes liés à leur sexe ;

  • L’Heroic Bloodshed : sur les polars basés sur le concept d’honneur au sein de la pègre et popularisés par le succès des films de John Woo, mais qui connut également de multiples variations aux nombreuses qualités artistiques mais moins médiatisées ;

  • Les romances criminelles : évolution naturelle de la mode précédente mettant l’accent sur les histoires d’amour (hétérosexuel) entre gangsters et jeunes filles innocentes, terrain d’expérimentation favori de nombreux réalisateurs à vocation sociale ou artistique ;

  • Les films de SDU : sur le cas des forces spéciales de la police de Hong Kong (équivalent de notre GIGN) et comment leurs états de service irréprochables permettent aux cinéastes de promouvoir un Hong Kong qui gagne ;

  • Le cas des undercover : sur la manière dont le personnage de l’agent infiltré est devenu emblématique du polar local à travers ses troubles identitaires parallèles à ceux qui hantent les habitants de Hong Kong ;

  • Entre Big Timer et opération mains propres : sur les biographies de gangsters historiques ou contemporains ; 

  • Triades et cinéma, les liaisons dangereuses : sur la manière dont les triades ont à la fois mis en danger l’industrie cinématographique locale à travers le racket et le piratage, mais aussi comment elles ont infiltré l’industrie et produit des films à leur gloire ;

  • Les Goo Waak Zai ou les triades à la mode : le retour en grâce des films consacrés aux triades qui mettent en relief l’apparence des protagonistes et ciblent un public lui-même lié à la pègre ;

  • La veine réaliste : sur la difficulté des cinéastes à retranscrire la réalité des triades au cinéma à travers l’accent porté sur le cas de l’influence des organisations criminelles sur la jeunesse locale ;

  • À bout de souffle ? Le paysage post-rétrocession du genre : ou comment la réintégration de Hong Kong à la Chine aboutit à un étonnant paradoxe d’un polar local protégé par la censure chinoise mais émasculé de ses thèmes les plus polémiques.


Le livre propose des interviews exclusives d’une quarantaine de personnalités de l’industrie cinématographique de la Perle d’Asie, dont celles de réalisateurs renommés au niveau mondial comme Tsui Hark et Ringo Lam, mais aussi de metteurs en scène ouvertement commerciaux comme Godfrey Ho ou Benny Chan en passant par des personnalités à la fibre plus artistique et sociale comme Jacob Cheung et Lawrence Ah Mon.
Grâce à leurs interventions, l’auteur entend donner un paysage exhaustif de l’industrie locale à travers les difficultés qui lui sont propres, mais également en mettant en avant les techniques cinématographiques qu’elle a créées et les thèmes universels qu’elle a développés au cours des années.

Alex Cheung interviewé par Arnaud Lanuque


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